l’Amitié Guérinienne – n° 190
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Les articles principaux
Les diverses interventions de ce colloque montrent à l’évidence comment une œuvre est revisitée et ressuscitée à chaque nouvelle lecture. Repenser notre patrimoine littéraire et historique renouvelle ainsi notre réflexion sur la nécessaire articulation entre notre passé et notre présent.
Les deux premieres communications sont associées par le même questionnement sur la rencontre.
* Philippe Berthier s’intéresse à l’expérience bretonne, expérience «douloureuse et féconde », qui est rencontre de lieux (La Chênaie, Le Val), mais aussi rencontre d’un guide (Lamennais ) et d’amis (Marzan, La Morvonnais).
* Dans la même logique, Bernard Heudré, à travers un poème inédit, «Entretien – à mon ami Hippolyte», met en lumière l’opposition entre la Bretagne, liée au culte de l’amitié, et Paris, nouvelle Babylone.
Les deux suivantes ont pour objet le Cahier vert.
* MarieCatherine Huet-Brichard en étudie les paysages, paysages naturels et paysages de l’âme, comme miroirs et configuration de mélancolie.
* Alain Soriano interroge le journal comme inscription du double et comme révélateur des contradictions et des paradoxes du diariste
Dans son intervention, en cavalier seul,
* Patrick Labarthe centre sa réflexion sur l’alliance qui se crée à l’époque de Guérin entre lyrisme et mythologie, expression de l’inquiétude et appel à l’antiquité.
Les questions de forme sont à l’honneur dans les trois communications :
* Brigitte Buffard-Moret étudie les différents modèles qui ont infléchi le vers guérinien.
* Luc Bonenfant : analyse, dans une perspective générique, les liens dans Le Centaure entre la prose guerinienne, le roman, et la poésie épique.
* Cette difficulté à apprécier et à définir la nouveauté des poèmes en prose est abordée par Carla Van den Bergh à partir des articles qui ont accompagné, au XIXe siècle, l’édition du Centaure.
Se pose ensuite la question de la réception des textes guériniens :
* Christophe Imbert montre comment l’œuvre de Guérin a été investie, ou même récupérée, par la «Romanie française».
* À travers les traductions du Centaure de Stuart Mill, de Rainer Maria Rilke, et d’Anna Sikelianou, Dominique Millet offre une réflexion sur le génie poétique des différentes langues.
*Laetitia Escot replace I’œuvre guérinienne dans on contexte culturel et montre ses relations avec la peinture.
* Brigitte Benneteu, à travers les livres illustrés de poèmes en prose guériniens, propose un parcours de l’histoire de l’art
* Enfin, Jean-Luc Steinmetz analyse les interférences entre les univers de deux poètes qui ne se sont pourtant jamais connus, illustrant ainsi, de façon exemplaire, comment un rapprochement, a priori périlleux, permet d’aborder un texte avec un regard neuf.
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Description
Éditeur | Les Amis des Guérin | |
Parution | Juin 2011 | |
Format | 16×24 | |
Nb pages | 192 pages | |
Poids | 345 gr | |
Prix | 15 € | |
ISSN | 0517-6247 |