Lettre d’Eugénie de Guérin à Louise de Bayne
Janvier 1831
Vous êtes morte ou vous m’oubliez, ma chère amie ; mais je ne veux pas rester que de vous souhaiter la bonne année comme on se la souhaite ici : buono annado, accoumpagnado dè forço aoutros. Voilà d’abord mon premier vœu pour vous et les vôtres ; puis je voudrais ne pas vous souhaiter la bonne année de si loin, au moins je pourrais vous donner deux baisers pour mes étrennes ; je vous en envoie mille sur ce papier, mais quelle différence de les faire ou de les écrire ! Quelle différence de votre joue à ce papier ! L’an dernier j’avais de vos bonbons, de vos compliments, de vos vœux, et vous enfin ; j’étais riche en douceurs.
La suite de cette lettre est à lire dans :
Eugénie de Guérin, Louise de Bayne, Correspondance, t. I, Les Amis des Guérin, Andillac, 2005, p. 121-125.