l’Amitié Guérinienne – n° 194

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Les articles principaux

Les noms des auteurs sont visibles sur le sommaire.

Guériniana, Maurice et Eugénie dans l’œuvre de Jules Barbey d’Aurevilly.
Pendant plus de vingt ans,  Barbey a promis d’éditer l’œuvre de Maurice de Guérin et d’écrire sa vie. Pendant plus de vingt ans, il a sans cesse différé et ajourné ce précieux projet, qu’il n’a en définitive jamais réalisé. L’historique de cette publication avortée, le plus bel acte manqué de la carrière de Barbey, Philippe Berthier l’a brillamment retracé, je marcherai donc dans ses pas et me contenterai d’ajouter quelques pièces à charge au dossier.
La Poétesse et l’Amateur : Eugénie de Guérin chez les Gélis, Lisle d’Albi, décembre 1829.
Au matin du 19 Décembre 1829, la servante du député Augustin de Gélis, un royaliste ultra-bon teint, resserre dans son écrin l’argenterie «façounnée» autrefois à Albi par le maître-orfèvre Jean Vieusseux pour les parents de Madame, née Pauline Dupuy de la Bastide.
Poète près de Dieu, quelques mots sur le Val d’Arguenon.
L’Amitié Guérinienne a publié il y deux ans neuf poèmes de Hedwig Speliers, écrivain belge néerlandophone.
La Revue propose aujourd’hui des extraits d’un autre de ses ouvrages : Dichter naast God, biografie van de romanticus Maurice de Guérin, Poète près de Dieu, biographie du romantique Maurice de Guérin (1810-1839) (Meulenhoff/Manteau, 2009).
Daniel Cunin nous autorise à reproduire la présentation qu’il a faite de cet ouvrage sur le site flandreshollande.
Lettres d’Eugénie de Guérin.
Nous poursuivons la traduction et la publication des articles – fort caustiques – d’Henry James sur les Guérin.
Le premier article – publié dans notre précédent numéro – rendait compte du Journal d’Eugénie de Guérin. Celui-ci, paru le 13 septembre 1866 dans la revue The Nation, s’intéresse à la correspondance qui vient d’être traduite en anglais.
Guérin, Senancour, Baudelaire.
Dans la dernière section de ce numéro prennent place deux articles qui ne portent pas sur Maurice de Guérin, mais sur des questions qui n’ont pas été étrangères à son cheminement littéraire : Senancour, avant Guérin, fut un paysagiste ; Baudelaire, après Guérin, donna une forme nouvelle au poème en prose.
Le paysage dans Oberman
L’auteur d’Oberman a été assez rapidement reconnu comme un grand paysagiste, alors même que la concurrence en ce domaine était rude. C’est qu’il y avait là matière, quelque détachement austère qu’ait montré l’écrivain, à s’affirmer sur un terrain reconnu et attendu, et à affirmer au passage sa singularité.
Du démon à l’hystérique : la dédiabolisation des figures féministes dans Le Spleen de Paris.
On a parfois un peu trop tendance à lire Le Spleen de Paris à la lumière exclusive des Fleurs du Mal, comme si le recueil des poèmes en vers de Baudelaire disait toute la vérité du poète. L’exercice consiste alors à retrouver de façon plus allusive et plus cachée dans les poèmes en prose les thèmes et problématiques principales des sonnets et poèmes de l’unique recueil publié du vivant de l’écrivain. Il ne s’agit certes pas de nier les liens qui unissent les deux oeuvres. Mais cela ne doit pas aveugler non plus sur les différences de deux projets poétiques fondamentalement distincts, différences qui ne touchent pas seulement à la forme.

 

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Description

Éditeur Les Amis des Guérin
Parution Octobre 2015
Format 16×24
Nb pages 87 pages
Poids
Prix 15 €
ISSN 0517-6247